Epoques néolithique et romaine

Epoque néolithique Les sommets abrupts tels que celui de Chèvremont, situé près d’un confluent de deux rivières (l’Ourthe et la Vesdre), étaient recherchés pour l’établissement de ces stations. Dans toutes les localités voisines, les paléontologues ont relevé des débris de cet âge de la pierre : à Vaux, au pied de la colline, c’est un reste de hache polie ; à Chaudfontaine et à Nessonvaux, ce sont des débris de lances ; à Beaufays, des hachettes ; à Embourg, juste en face du plateau de Chèvremont, des grattoirs et des silex taillés. [Lire]

Moyen Âge

Au 7e siècle, les représentants les plus autorisés du pouvoir des rois mérovingiens, les fondateurs de la famille carolingienne, vont s’installer sur le site de Chèvremont. Les premiers noms que l’on retrouve dans des documents historiques sont, au VIIème siècle, ceux d’Ansegise et de Begge sa femme, (décédée en 694), fille de Pépin de Landen Maire du Palais, et de sainte Itte, sœur de sainte Gertrude et de Grimoald. On en retrouve la trace notamment dans cet écrit « Vita sanctae Beggae ducissae Brabantiae », Acta sanctorum Belgii, t. [Lire]

Du Xème au XVIIème siècle

Du Xème au XVIIème siècle, le site devient « Avouerie de N.D. d’Aix ». Les revenus des terres de ce territoire reviennent aux chanoines d’Aix-la-Chapelle. Un inventaire des biens de cette église dressé au XIIème siècle atteste qu’à cette époque Notre Dame d’Aix comptait dans ses propriétés tous les villages, les domaines et tous les vieux droits seigneuriaux de Sainte Marie de Chèvremont. L’Avouerie formait une enclave dans le pays de Liège, elle ne dépendait que de l’évêque. [Lire]

La Chapelle

Les Jésuites anglais fuyant la persécution dans leur pays étaient installés notamment à Liège où ils ont fondé un collège en 1617 sur le site de Hocheporte, qui deviendra plus tard l’Hôpital des Anglais. Actuellement ce bâtiment a été repris par la Région wallonne en 1994 pour y installer ses services. Au 17ème siècle selon leurs traditions, les Jésuites anglais vont chercher hors ville une maison de campagne pour leurs novices et étudiants. [Lire]

Les Carmes et la Basilique

Le 4 mai 1874 à Chèvremont, Mgr de Montpellier assiste avec 20.000 pèlerins à une manifestation pour délivrer le Pape Pie IX qui se disait prisonnier de l’Etat italien. Ce grand nombre de personnes réunies dans une si petite superficie va conforter l’idée des autorités religieuses d’avoir un édifice et un ordre religieux pour recevoir les pèlerinages. Le 4 mai 1874 à Chèvremont, Mgr de Montpellier assiste avec 20.000 pèlerins à une manifestation pour délivrer le Pape Pie IX qui se disait prisonnier de l’Etat italien. [Lire]

Le calvaire

La carte de Ferraris (1771-1778) signale l’existence du calvaire sous la forme d’un sentier passant au vieux cimetière de Vaux. Cinq points noirs sont indiqués pour arriver à une marque plus importante : la chapelle. Le calvaire doit dater des premiers moments du pèlerinage. Au début, c’était des gens humbles de la région connaissant bien la colline qui l’utilisaient car il laissait l’anonymat au pèlerin en ces périodes troubles. Ce chemin est attesté en 1801, il figure sur la plus ancienne représentation iconographique. [Lire]

Les pèlerinages

Au début, la montée à Chèvremont était un acte individuel. Si les autorités épiscopales de l’époque tinrent à installer un couvent et une église d’importance sur le site marial, ce fut à cause de la ferveur des pèlerins. Les pèlerinages jouèrent un rôle important dans la vie religieuse, communautaire et sociale de la région. La sainte colline fut le pèlerinage liégeois par excellence. Le lundi de Pâques était jour de triomphe pour Chèvremont. [Lire]

Les deux guerres mondiales

Première Guerre mondiale Dès le 4 août 1914, un officier belge demande aux Carmes d’évacuer leur monastère. Ils vont partir mais l’ordre étant contremandé, ils rentrent au couvent quelques heures plus tard. A ce moment, des soldats belges creusaient des tranchées sur la colline et construisaient un poste d’observation avec les madriers qui devaient servir à monter un échafaudage pour la construction d’une tour de l’église. Le 6 août, les obus vont déferler sur Liège et le 7, les projectiles se croisent sur la colline. [Lire]